Il reste encore un peu de nuit
sur les lignes où je m'écris
de cette plume ensanglantée
trempée dans mon cœur déchiré.
Subsistent encore des étoiles
pour écarter un peu ces voiles
qui recouvrent mon écriture
nouée de toutes ces blessures.
Et la lune se fait complice
de tous les mots en sacrifice
couchés sur le papier froissé
d'un cahier aux pages cornées.
Elle éclaire de ses rayons
les maux que je pose en brouillon,
une pauvre histoire d'amour
qui n'a jamais pu voir le jour.
Belle comme un soleil d'avril
chassant un hiver de grésil
elle était celle que j'aimais
depuis toujours je l'attendais.
Quand vers moi elle s'avançait
de mon regard je la suivais
de mon coeur je l'accompagnais
de mon âme je la guidais.
C'était mon arc-en-ciel à moi
près d'elle j'étais comme un roi
régnant sur les traces d'Orion
rêvant sous sa constellation.
Mais je n'étais que son ami
un grand confident comme on dit
dépositaire des secrets,
espoirs ou peines que l'on tait.
Puis l'amour elle a rencontré
avec un autre bien aimé,
il a su embraser son âme
qu'il a dévorée de ses flammes.
Depuis je reste l'auditeur
de leur concerto de bonheur
murmuré en chaque serment
échangé par les deux amants.
Et chaque note murmurée
dans la chaleur de leurs baisers
déchiquette un peu plus mon coeur
de mon sang coule leur bonheur.
Il reste encore un peu de noir
dans une encre de désespoir
où ma plume vient s'imprégner
de cette histoire dépassée.
Vik
sur les lignes où je m'écris
de cette plume ensanglantée
trempée dans mon cœur déchiré.
Subsistent encore des étoiles
pour écarter un peu ces voiles
qui recouvrent mon écriture
nouée de toutes ces blessures.
Et la lune se fait complice
de tous les mots en sacrifice
couchés sur le papier froissé
d'un cahier aux pages cornées.
Elle éclaire de ses rayons
les maux que je pose en brouillon,
une pauvre histoire d'amour
qui n'a jamais pu voir le jour.
Belle comme un soleil d'avril
chassant un hiver de grésil
elle était celle que j'aimais
depuis toujours je l'attendais.
Quand vers moi elle s'avançait
de mon regard je la suivais
de mon coeur je l'accompagnais
de mon âme je la guidais.
C'était mon arc-en-ciel à moi
près d'elle j'étais comme un roi
régnant sur les traces d'Orion
rêvant sous sa constellation.
Mais je n'étais que son ami
un grand confident comme on dit
dépositaire des secrets,
espoirs ou peines que l'on tait.
Puis l'amour elle a rencontré
avec un autre bien aimé,
il a su embraser son âme
qu'il a dévorée de ses flammes.
Depuis je reste l'auditeur
de leur concerto de bonheur
murmuré en chaque serment
échangé par les deux amants.
Et chaque note murmurée
dans la chaleur de leurs baisers
déchiquette un peu plus mon coeur
de mon sang coule leur bonheur.
Il reste encore un peu de noir
dans une encre de désespoir
où ma plume vient s'imprégner
de cette histoire dépassée.
Vik