A l'ombre de tes yeux je promène sans vie
Et mon esprit fougueux au bal des éconduits
Se drape de misère et pleure son ennui
Telle une prière murmurée sans un bruit
Accoudé à tes jours je regarde passer
Ces amants sans amour aux griffes acérées
Qui forment de leurs mains une cage princière
Oublieux des demains qu'ils jettent dans l'ornière
A l'ombre de ton coeur où mon envie se traîne
Je chasse les voleurs et les porteurs de peines
Qui pillent ton univers sans douceur et sans gêne
Entourant ton passé d'un voile anathème
Accoudé à tes rêves je surveille tes nuits
Pourchassant le démon qui souvent te poursuit
Essuyant sur tes joues des larmes douces-amères
Que tu verses doucement en clignant des paupières
A l'ombre de ton ombre filant vers ton destin
Cherchant dans les décombres à te faire un chemin
Je serais là fidèle m'accrochant à tes pas
Et peut-être qu'un jour enfin tu me verras
Et mon esprit fougueux au bal des éconduits
Se drape de misère et pleure son ennui
Telle une prière murmurée sans un bruit
Accoudé à tes jours je regarde passer
Ces amants sans amour aux griffes acérées
Qui forment de leurs mains une cage princière
Oublieux des demains qu'ils jettent dans l'ornière
A l'ombre de ton coeur où mon envie se traîne
Je chasse les voleurs et les porteurs de peines
Qui pillent ton univers sans douceur et sans gêne
Entourant ton passé d'un voile anathème
Accoudé à tes rêves je surveille tes nuits
Pourchassant le démon qui souvent te poursuit
Essuyant sur tes joues des larmes douces-amères
Que tu verses doucement en clignant des paupières
A l'ombre de ton ombre filant vers ton destin
Cherchant dans les décombres à te faire un chemin
Je serais là fidèle m'accrochant à tes pas
Et peut-être qu'un jour enfin tu me verras